Après avoir négocié sur les chapeaux de roues le virage du commerce électronique en début de pandémie, tous les maillons de la chaîne d’approvisionnement recherchent désormais des emballages mieux adaptés pour optimiser le transport, l’entreposage et la manutention de leurs précieuses marchandises. Histoire de stimuler l’amélioration, Emballage CARTI ER double son investissement en ajoutant 600 000 $ dans son laboratoire d’innovation en emballage, devenant ainsi le plus grand laboratoire de ce type au Canada.
« Selon nos observations, des emballages non optimisés peuvent entraîner des pertes du chiffre d’affaires allant jusqu’à 10 % selon la taille de l’entreprise. Nous souhaitons, avec notre laboratoire d’innovation, les aider à identifier et à implanter la meilleure solution d’emballage afin d’accroître leur productivité, réduire le suremballage et éliminer leurs risques de dommages », indique David Cartier, président d’Emballage CARTIER.
Sachant que les ventes du commerce électronique ont presque doublé si on les compare à celles de l’an dernier, selon les données de Statistique Canada, le potentiel de cette mise au point s’avère des plus intéressants. Il s’agit d’une manière relativement facile, ciblée et très concrète d’améliorer son rendement.
« On observe que certaines entreprises tendent à adopter des solutions d’emballage inadéquates, ajoute Jocelyn Legault, directeur des services techniques chez Emballage CARTIER. Par manque de temps, de ressources ou de connaissances, et cela peut occasionner un effet important sur leur réputation, mais encore plus important sur notre environnement. »
Afin d’utiliser l’espace de livraison disponible, de limiter le nombre de déplacements, d’éviter les bris et de réduire leur empreinte écologique, les entreprises ont tout intérêt à investir avec des spécialistes qui exécutent une démarche intégrée de recherche, développement et implantation tels que Emballage CARTIER. La compétition entre commerçants est farouche et la livraison gratuite, ou à moindre coût, demeure un argument pour s’attirer et fidéliser des clients. Une fois de plus, un emballage optimal s’avère avantageux, car il permet de s’assurer d’un certain contrôle des frais de transport.
Mieux protéger le produit
Lorsqu’il voyage sur la route, un colis est exposé à 25 points de contact en moyenne, incluant près de 17 chutes. Dans un train, en raison de l’accélération ou de la décélération, une marchandise peut y recevoir un impact jusqu’à 50 fois le poids du produit. Sans oublier cet autre aspect qui a été catalysé par la COVID-19 et le confinement. Les clients se font aujourd’hui livrer à peu près de tout.
Cette nouvelle réalité propre au commerce électronique amène une diversification des produits qui prennent le chemin de la livraison. Elle s’accompagne d’un casse-tête logistique primordial pour les transformateurs alimentaires qui doivent respecter la chaîne de froid.
L’entreprise, établie depuis 1980, pourra recréer dans son laboratoire le parcours complet d’une marchandise durant son transport et trouver le point d’optimisation de l’emballage tout en validant la chaîne de froid. C’est-à-dire concevoir le meilleur emballage en tenant compte du type de produit qu’il protège, le moyen de transport utilisé et des conditions comme la distance et l’état des routes.
Cet investissement de plus d’un demi-million de dollars complète les équipements actuels.
On ajoute au laboratoire créé en 2011 une table de compression dynamique, une chambre de conditionnement et des équipements d’emballage incluant une emballeuse automatique.
Simuler les étapes, mesurer les impacts
L’impact de toutes les épreuves que subit la marchandise entre sa production en usine et l’utilisation par le client pourra être simulée et mesurée sur ces bancs d’essai de concert avec l’expertise des ingénieurs et Chargés de projets d’Emballage CARTIER. Ce processus unique en son genre a valu à l’entreprise de Saint-Césaire sa certification ISTA (International Safe Transit Association).