Spécialiste de la transformation des fruits, ce petit groupe met à niveau son outil de production et s’ouvre des perspectives de croissance.
Spécialiste de la pour la restauration hors foyer (RHF), de l’industrie agroalimentaire à la grande distribution en passant par les artisans des métiers de bouche, Valade a investi en 2016, 4 millions d’euros dans la modernisation de son usine de Lubersac (Corrèze). La firme poursuit ainsi une stratégie d’expansion et de développement fondée sur la variété de ses productions qui lui a permis de réaliser l’année dernière un chiffre d’affaires de 83 millions d’euros, dont 8 à 12 % à l’export.Fondée en 1892 par le fruitier corrézien Léonce Blanc, rejoint dans les années 1970 par le confiturier Valade, l’entreprise est devenue un groupe avec le rachat en 2010 du transformateur italien Boschetti, puis, en 2011, de la société drômoise Caramanfruit. Présidée par Janick Belin, elle a connu depuis dix ans une progression régulière – elle réalisait 39 millions d’euros de ventes en 2007 – grâce à une double croissance, externe, donc, et organique, en proposant constamment de nouveaux produits. Fort de 270 salariés, dont 200 à Lubersac, Valade s’est doté depuis deux ans d’une force de vente pour prospecter de nouveaux marchés, en s’alliant notamment avec l’enseigne charentaise Les Ruchers du Gué.
Nouveaux investissements
« Nous avons des objectifs de développement à trois ou quatre ans, expose Frédéric Mons, responsable marketing, notamment vers l’export, et la grande distribution. Les continents américains et asiatiques sont évidemment des cibles en regard du potentiel de ces marchés. » Dans cette optique, l’optimisation de l’outil de production se poursuit, afin de pouvoir répondre aux attentes des consommateurs du futur. La nouvelle ligne de conditionnement de bouteilles mise en place sur le site d’Anneyron (Drôme), qui cible les besoins à venir de la RHF ou de la vente à emporter, procède de cette logique. Dans le même temps, des plans d’économies d’énergie et de formation sont mis en oeuvre. Le développement de l’unité recherche est également inscrit dans cette stratégie. Les dirigeants en attendent une progression importante de l’activité mais se refusent à toute prévision chiffrée, le développement étant envisagé sur plusieurs années et sur des marchés très divers.
Jean-Pierre Gourvest, Les Echos
Correspondant à Limoges
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