PREMIÈRE MOISSON ET METRO EN QUÊTE D’ÉCONOMIE DURABLE

Par Caroline Larocque-Allard

Une transaction toute québécoise : c’est ce facteur primordial qui a amené Liliane Colpron et sa famille à vendre 75 % des parts de leur entreprise, Boulangerie Première Moisson, à Metro, le dernier détaillant encore entièrement de chez nous.

«En vingt-deux ans d’existence, Première Moisson a été approchée par plusieurs acheteurs sérieux, encore récemment par un groupe américain », raconte Liliane Colpron, présidente de l’entreprise familiale. « Or, si la perspective d’une vente se dessinait, nous voulions que l’acheteur soit québécois. C’était un élément décisionnel de premier ordre. C’est nous qui, à ce moment, sommes allés vers Metro. »

L’histoire qui lie les deux entreprises ne date pas d’hier. L’ouverture de la première boulangerie située à Vaudreuil-Dorion, en 1992, coïncide avec le premier contrat d’approvisionnement de pain frais pour les Metro de la région. Dès 1996, cette entente s’étend à la grande région de Montréal, période à laquelle Première Moisson développe des partenariats avec Sobeys, Costco et Loblaw. Depuis, on retrouve des produits Première Moisson dans la plupart des épiceries du Québec. 

« Étant une entreprise familiale, nous avons toujours fonctionné avec l’autofinancement. Par ailleurs, ces dernières années, nous avons dressé un plan d’affaires ambitieux qui vise une multiplication de nos succursales dans tout le Québec. Nous avons vite compris que nous avions besoin d’un partenaire solide, doté des capitaux nécessaires pour accomplir nos rêves tout en ne sacrifiant rien de notre qualité et de nos valeurs », explique Liliane Colpron…

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