Les besoins de faciliter la mise en marché, d’augmenter l’efficience de processus de production et de transformation, d’offrir des emballages plus sécuritaires et sophistiqués, et de proposer des aliments aux qualités nutritionnelles et organoleptiques majorées sont à l’origine des balbutiements de la nanotechnologie dans nos assiettes.
Par Stéphanie Lessard ,
Doctorante en marketing alimentaire, Université Laval
et Joanne Labrecque ,
Professeure agrégée, HEC marketing alimentaire
Les aliments et les emballages issus de la nanotechnologie s’intègrent progressivement dans le secteur bioalimentaire québécois. En 2008, l’industrie bioalimentaire mondiale dénombrait entre 400 et 500 emballages de produits alimentaires commercialisés issus de la nanotechnologie. En 2010, les États-Unis, le Japon et la Chine représentaient les plus grands producteurs de la « nanobouffe ». Plus près de nous, des entreprises comme General Mills, Hershey’s, Mars, McCain, McDonald’s et PepsiCo ont emboîté le pas dans l’utilisation de la nanotechnologie pour les avantages qu’elle procure dans la production et la salubrité des aliments.
Grâce à ses emballages sophistiqués qualifiés d’intelligents, la nanotechnologie favorise le contrôle de l’état des aliments et leur conservation. Elle améliore les propriétés d’emballage comme…