Crise alimentaire : la Tanzanie interdit l’exportation des produits agricoles non transformés

Pour parer à toute éventuelle pénurie alimentaire, le gouvernement tanzanien a pris la décision d’interdire l’exportation des produits agricoles non transformés. Le pays qui veut se doter d’une vraie industrie agroalimentaire, mise sur la production et la consommation locale. Des sanctions sont prévues pour ceux qui ne respecteraient pas la mesure.
En Tanzanie, l’exportation de produits non transformés est désormais interdite. Le gouvernement veut parer à toute éventuelle pénurie alimentaire. Si le pays n’est pas directement menacé, il est dans une zone où plane encore le spectre de la famine. La Somalie, le Soudan du Sud, l’Ethiopie, l’Ouganda, le Djibouti et le Kenya, voisins immédiats de la Tanzanie, sont touchés par la crise alimentaire causée par la sécheresse qui frappe l’Afrique de l’Est.

Produire local, consommer local

Outre le risque à écarter, le nouveau plan de développement vise à créer de la plus grande valeur ajoutée aux produits locaux en limitant les importations des produits transformés. La Tanzanie a un important potentiel agricole et les agricultures représentent plus de 80% de la population active. Le secteur participe à hauteur de 60% au PIB, mais le pays exporte plus de matières premières qu’il n’en transforme localement. C’est «un nouveau régime alimentaire» qu’incarne désormais le pays de l’Afrique de l’Est qui ne veut se nourrir que de ses propres cultures. Fini les exportations de maïs, manioc ou encore du riz non transformés, principales cultures vivrières du pays. Le Premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, a fait l’annonce de cette décision ferme d’interdire toute exportation de produits non transformés, à l’occasion de la célébration de l’Aïd al-fitr.

«À partir d’aujourd’hui, il est strictement interdit à toute personne d’exporter les cultures alimentaires qui n’ajoutent pas de la valeur (non transformées, NDLR)», a indiqué ce 26 juin le chef du gouvernement dans la municipalité de Moshi, dans la région de Kilimandjaro, dans le nord du pays.Pour atteindre cet objectif, les autorités tanzaniennes encouragent les investisseurs à s’engager davantage dans le secteur agricole pour doter la Tanzanie d’une vraie industrie agroalimentaire.

«Dans ce domaine, nous voulons que les gens exportent des cultures alimentaires transformées. Et si c’est du maïs, les agriculteurs/commerçants devraient exporter de la farine de maïs», a encore expliqué Majaliwa.

Des sanctions lourdes prévues

Si la sécurité alimentaire est le principal argument brandi par le gouvernement pour justifier la mesure, la transformation des produits locaux permettra également de créer des milliers d’emplois. L’enjeu est donc très important. Quant aux exportateurs qui se risqueraient à braver cet interdit, ils seront exposés à des sanctions lourdes. D’ailleurs, les agences de sécurité et autorités gouvernementales locales sont en alerte, notamment celles opérant aux postes frontaliers deTarakea, Holili, Mwanga, Horohoro, Siha, Namanga et Sirari, plaque tournante de la contrebande, avertit le gouvernement. Selon le ministre tanzanien, «toute personne qui manque de respecter cet ordre, son maïs sera saisi et transféré à l’Agence nationale de réserve alimentaire (NFRA)».

En Tanzanie, l’exportation de produits non transformés est désormais interdite. Le gouvernement veut parer à toute éventuelle pénurie alimentaire. Si le pays n’est pas directement menacé, il est dans une zone où plane encore le spectre de la famine. La Somalie, le Soudan du Sud, l’Ethiopie, l’Ouganda, le Djibouti et le Kenya, voisins immédiats de la Tanzanie, sont touchés par la crise alimentaire causée par la sécheresse qui frappe l’Afrique de l’Est.

Produire local, consommer local

Outre le risque à écarter, le nouveau plan de développement vise à créer de la plus grande valeur ajoutée aux produits locaux en limitant les importations des produits transformés. La Tanzanie a un important potentiel agricole et les agricultures représentent plus de 80% de la population active. Le secteur participe à hauteur de 60% au PIB, mais le pays exporte plus de matières premières qu’il n’en transforme localement. C’est «un nouveau régime alimentaire» qu’incarne désormais le pays de l’Afrique de l’Est qui ne veut se nourrir que de ses propres cultures. Fini les exportations de maïs, manioc ou encore du riz non transformés, principales cultures vivrières du pays. Le Premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, a fait l’annonce de cette décision ferme d’interdire toute exportation de produits non transformés, à l’occasion de la célébration de l’Aïd al-fitr.

«À partir d’aujourd’hui, il est strictement interdit à toute personne d’exporter les cultures alimentaires qui n’ajoutent pas de la valeur (non transformées, NDLR)», a indiqué ce 26 juin le chef du gouvernement dans la municipalité de Moshi, dans la région de Kilimandjaro, dans le nord du pays.Pour atteindre cet objectif, les autorités tanzaniennes encouragent les investisseurs à s’engager davantage dans le secteur agricole pour doter la Tanzanie d’une vraie industrie agroalimentaire.

«Dans ce domaine, nous voulons que les gens exportent des cultures alimentaires transformées. Et si c’est du maïs, les agriculteurs/commerçants devraient exporter de la farine de maïs», a encore expliqué Majaliwa.

Des sanctions lourdes prévues

Si la sécurité alimentaire est le principal argument brandi par le gouvernement pour justifier la mesure, la transformation des produits locaux permettra également de créer des milliers d’emplois. L’enjeu est donc très important. Quant aux exportateurs qui se risqueraient à braver cet interdit, ils seront exposés à des sanctions lourdes. D’ailleurs, les agences de sécurité et autorités gouvernementales locales sont en alerte, notamment celles opérant aux postes frontaliers deTarakea, Holili, Mwanga, Horohoro, Siha, Namanga et Sirari, plaque tournante de la contrebande, avertit le gouvernement. Selon le ministre tanzanien, «toute personne qui manque de respecter cet ordre, son maïs sera saisi et transféré à l’Agence nationale de réserve alimentaire (NFRA)»

 

En Tanzanie, l’exportation de produits non transformés est désormais interdite. Le gouvernement veut parer à toute éventuelle pénurie alimentaire. Si le pays n’est pas directement menacé, il est dans une zone où plane encore le spectre de la famine. La Somalie, le Soudan du Sud, l’Ethiopie, l’Ouganda, le Djibouti et le Kenya, voisins immédiats de la Tanzanie, sont touchés par la crise alimentaire causée par la sécheresse qui frappe l’Afrique de l’Est.

En Tanzanie, l’exportation de produits non transformés est désormais interdite. Le gouvernement veut parer à toute éventuelle pénurie alimentaire. Si le pays n’est pas directement menacé, il est dans une zone où plane encore le spectre de la famine. La Somalie, le Soudan du Sud, l’Ethiopie, l’Ouganda, le Djibouti et le Kenya, voisins immédiats de la Tanzanie, sont touchés par la crise alimentaire causée par la sécheresse qui frappe l’Afrique de l’Est.

Produire local, consommer local

Outre le risque à écarter, le nouveau plan de développement vise à créer de la plus grande valeur ajoutée aux produits locaux en limitant les importations des produits transformés. La Tanzanie a un important potentiel agricole et les agricultures représentent plus de 80% de la population active. Le secteur participe à hauteur de 60% au PIB, mais le pays exporte plus de matières premières qu’il n’en transforme localement. C’est «un nouveau régime alimentaire» qu’incarne désormais le pays de l’Afrique de l’Est qui ne veut se nourrir que de ses propres cultures. Fini les exportations de maïs, manioc ou encore du riz non transformés, principales cultures vivrières du pays. Le Premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, a fait l’annonce de cette décision ferme d’interdire toute exportation de produits non transformés, à l’occasion de la célébration de l’Aïd al-fitr.

«À partir d’aujourd’hui, il est strictement interdit à toute personne d’exporter les cultures alimentaires qui n’ajoutent pas de la valeur (non transformées, NDLR)», a indiqué ce 26 juin le chef du gouvernement dans la municipalité de Moshi, dans la région de Kilimandjaro, dans le nord du pays.Pour atteindre cet objectif, les autorités tanzaniennes encouragent les investisseurs à s’engager davantage dans le secteur agricole pour doter la Tanzanie d’une vraie industrie agroalimentaire.

«Dans ce domaine, nous voulons que les gens exportent des cultures alimentaires transformées. Et si c’est du maïs, les agriculteurs/commerçants devraient exporter de la farine de maïs», a encore expliqué Majaliwa.

Des sanctions lourdes prévues

Si la sécurité alimentaire est le principal argument brandi par le gouvernement pour justifier la mesure, la transformation des produits locaux permettra également de créer des milliers d’emplois. L’enjeu est donc très important. Quant aux exportateurs qui se risqueraient à braver cet interdit, ils seront exposés à des sanctions lourdes. D’ailleurs, les agences de sécurité et autorités gouvernementales locales sont en alerte, notamment celles opérant aux postes frontaliers deTarakea, Holili, Mwanga, Horohoro, Siha, Namanga et Sirari, plaque tournante de la contrebande, avertit le gouvernement. Selon le ministre tanzanien, «toute personne qui manque de respecter cet ordre, son maïs sera saisi et transféré à l’Agence nationale de réserve alimentaire (NFRA)»

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