Les Fermes Lufa inaugure sa troisième serre urbaine à Anjou – Le Fonds de solidarité FTQ investit 3 M$ pour la construction de la serre de 63 000 pi2
Faits saillants
- La première serre urbaine sur toit au monde a été inaugurée en 2011 dans le quartier Ahuntsic (32 000 pi2), suivie de la deuxième serre à Laval (43 000 pi2)
- La troisième serre à Anjou est la plus grosse de l’entreprise avec 63 000 pi2
- L’entreprise compte aujourd’hui 140 employés et utilise des méthodes d’agriculture responsable :
- Conservation de l’eau : recirculation de l’eau d’irrigation et récupération de l’eau de pluie;
- Contrôles biologiques : lutte biologique des ravageurs nuisibles;
- Économies d’énergie : consommation d’énergie réduite de moitié;
- Réduction des déchets : compostage sur place; et
- Fraîcheur : livraison des produits le jour même de leur récolte
Plus de 40 produits frais cultivés, cueillis et distribués dans plus de 10 000 paniers au Québec par semaine
En présence du premier ministre Justin Trudeau, Les Fermes Lufa a inauguré aujourd’hui sa troisième serre urbaine à Anjou sur le toit d’un bâtiment existant. Construites pour répondre à la demande grandissante pour ses produits, les installations de 63 000 pi2 seront les plus grandes de l’entreprise montréalaise en pleine croissance et ont été réalisées notamment avec un investissement de 3 millions de dollars du Fonds de solidarité FTQ.
En 2009, Mohamed Hage fonde Les Fermes Lufa avec Lauren Rathmell, Kurt D. Lynn et Yahya Badran. L’entreprise vise à commercialiser un concept de serres urbaines dont l’incubation s’est faite à l’Université McGill.
Citations
« L’appui à des entreprises innovantes comme Les Fermes Lufa est au cœur de la planification stratégique du Fonds de solidarité FTQ. Le rétablissement en 2016 du crédit d’impôt fédéral pour les fonds de travailleurs par le gouvernement Trudeau a rendu possible de tels investissements. »
Gaétan Morin, président et chef de la direction du Fonds de solidarité FTQ
« Nous nous réjouissons de l’établissement d’une nouvelle serre urbaine à Anjou, la troisième mise sur pied par Les Fermes Lufa. Il s’agit d’un projet qui démontre l’importance d’encourager l’innovation dans tous les secteurs, tout comme d’investir dans le domaine de l’agroalimentaire. C’est d’ailleurs pourquoi notre budget 2017 met tant d’emphase sur ces importants volets qui ont un rôle majeur pour la croissance économique du Canada. Je suis par ailleurs très heureux de constater que notre décision l’an dernier de rétablir le crédit d’impôt fédéral pour fonds de travailleurs a permis à ce projet de se concrétiser. »
L’Honorable Pablo Rodriguez, député d’Honoré-Mercier et whip en chef du gouvernement
« Les entreprises du secteur de l’agroalimentaire peuvent et doivent innover pour assurer leur croissance. Déjà un modèle d’innovation à ses débuts, Lufa continue aujourd’hui d’innover en adoptant de nouvelles pratiques et de nouvelles technologies pour leur troisième serre à Anjou afin de produire encore plus de produits frais. »
Janie Béïque, vice-présidente principale, Ressources naturelles, industries, divertissement et biens de consommation, Fonds de solidarité FTQ
« Arriver à financer ce projet au Québec a été une étape importante pour nous. Ça démontre que l’agriculture urbaine à échelle commerciale est économiquement viable, et que durabilité et économie peuvent aller de pair. Des fermes urbaines comme Les Fermes Lufa, une étape importante pour le développement durable dans nos villes, créent de l’emploi pour les travailleurs locaux, et oeuvrent avec les fermiers des alentours pour offrir des produits frais, responsables et locaux à des milliers de citadins, tous les jours. Ça c’est un modèle d’avenir pour chaque ville du monde. »
Mohamed Hage, président et fondateur des Fermes Lufa