Un enfant sur cinq au Canada risque de se rendre à l’école le ventre vide. Les programmes de repas scolaires peuvent contribuer à réduire la faim et l’insécurité alimentaire, améliorer l’accès pour les enfants à des aliments nutritifs, améliorer les résultats scolaires et accroître la réussite, et aider les familles en réduisant les coûts associés aux aliments. Aujourd’hui, la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Karina Gould, a annoncé l’ouverture des consultations auprès des Canadiens afin d’obtenir des commentaires sur une politique nationale en matière d’alimentation à l’école.
La rétroaction recueillie grâce au questionnaire en ligne aidera à élaborer une politique nationale en matière d’alimentation à l’école qui répondra aux besoins des enfants et des familles, tout en jetant les bases d’un avenir où plus d’enfants auront accès à des aliments sains à l’école au Canada.
Une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles doit tenir compte des diverses réalités des enfants au Canada, de leur famille et de leur école, et elle doit s’appuyer de façon constructive sur les programmes existants. Le gouvernement souhaite connaître les divers points de vue des Canadiens afin d’apprendre de leurs expériences avec les programmes d’alimentation en milieu scolaire. En outre, le questionnaire en ligne, le gouvernement du Canada a lancé une série de tables rondes thématiques avec des intervenants clés, comme le Club des petits déjeuners du Canada et le Réseau d’Ottawa pour l’éducation, de même que des enseignants, des administrateurs scolaires, des parents, des enfants et des jeunes. Le gouvernement œuvre aussi directement auprès des partenaires autochtones, des provinces et des territoires.
Le questionnaire en ligne sera accessible sur la page Consultations avec les Canadiens du gouvernement du Canada du 16 novembre au 16 décembre.
« Tous les enfants devraient avoir accès aux aliments sains dont ils ont besoin pour grandir et apprendre. J’ai hâte d’écouter les points de vue divers des Canadiens sur ce qu’ils souhaitent et ce qu’ils veulent retirer d’une politique sur l’alimentation à l’école. Une approche nationale à l’alimentation en milieu scolaire pourrait améliorer la santé générale de nos enfants lorsqu’ils apprennent, leur ouvrant un meilleur avenir pour eux et pour le Canada. »
– La ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Karina Gould
« Quand on a lancé la toute première Politique alimentaire pour le Canada en 2019, on savait qu’il était incontournable de travailler sur une politique d’alimentation dans les écoles. Chaque enfant, peu importe où il vit, mérite d’avoir accès à des aliments sains, nutritifs et culturellement diversifiés pour atteindre son plein potentiel. »
– La ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau
« Le Club des petits déjeuners du Canada est fier de travailler avec le gouvernement fédéral et l’écosystème de la nutrition à l’école et de faire le premier pas vers une politique nationale en matière d’alimentation à l’école. Cet effort collectif aidera certainement à faire en sorte que plus d’enfants dans notre pays ont accès à des repas nutritifs à l’école, ce qui leur permettra d’augmenter leur niveau d’énergie, d’améliorer leurs capacités d’apprentissage et d’atteindre leur plein potentiel dès que possible. »
– La cofondatrice et directrice des relations avec le gouvernement du Club des petits déjeuners du Canada, Judith Barry
« Depuis plus de 30 ans, le Réseau d’Ottawa pour l’éducation, avec l’appui de partenaires nationaux, provinciaux et locaux, fournit des repas nutritifs aux élèves d’Ottawa. Chaque jour de classe, plus de 14 500 élèves dans 200 écoles participent à notre Programme des petits déjeuners. Nous connaissons les retombées positives qu’un repas à l’école peut avoir sur la santé , le bien-être et l’apprentissage d’un enfant. Nous sommes enthousiastes à l’idée de soutenir le gouvernement fédéral et les principaux partenaires dans l’élaboration d’une politique nationale en matière d’alimentation à l’école. »
– Présidente et directrice générale du Réseau d’Ottawa pour l’éducation, Heather Norris
- Dans le budget de 2019, on prévoyait plus de 134 millions de dollars sur cinq ans pour appuyer la politique alimentaire du Canada afin de renforcer les systèmes alimentaires et d’améliorer la sécurité alimentaire. Le budget renfermait aussi un engagement à collaborer avec les provinces et les territoires en vue de créer un programme national d’alimentation dans les écoles.
- Dans le budget de 2022, on réaffirmait les engagements inscrits dans les lettres de mandat de décembre 2021 de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, soit la collaboration avec les provinces, les territoires, les municipalités, des partenaires autochtones et des intervenants afin d’élaborer une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles et d’examiner comment un plus grand nombre d’enfants canadiens pourraient recevoir des aliments nutritifs à l’école.
- Selon l’Enquête canadienne sur le revenu de 2020, une personne sur dix ayant une famille n’était pas en mesure d’acheter la nourriture nécessaire.
- L’insécurité alimentaire est particulièrement élevée dans le Nord. En 2019, 46,1 % des ménages du Nunavut, 23,1 % des ménages des Territoires du Nord-Ouest et 15,3 % des ménages du Yukon souffraient d’insécurité alimentaire modérée ou grave.
SOURCE Emploi et Développement social Canada