La ville de Montréal a récemment annoncé que la Commission permanente sur le développement économique et urbain sur l’habitation étudiera le dossier de la vente alimentaire sur rue. Actuellement, la vente de nourriture n’est permise que par dérogation et uniquement lors de certains événements et festivals.
Dans ce contexte, l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ) tient à réitérer son opposition au développement de ce type de service de restauration.
Bien qu’elle considère qu’il est tout à fait légitime pour la Ville de Montréal de se pencher sur la question, l’ARQ s’oppose formellement à une libéralisation aveugle de ce type d’activité. Pour l’organisme, il serait inacceptable que des camionnettes alimentaires puissent se déplacer librement au gré des mouvements de clientèle, concurrençant ainsi directement les restaurants ayant pignon sur rue.
Rappelons qu’on retrouve déjà plus de 6 500 établissements de restauration sur l’Île de Montréal.
« Nous jugeons la concurrence dans notre secteur suffisamment grande sans qu’en plus on ajoute des camions ambulants », a déclaré François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’ARQ. « Nous croyons que si la Ville souhaite autoriser davantage ce type de pratique, elle devra la limiter à des parcs et des espaces publics prescrits et, par équité, obliger ces commerces à respecter les mêmes normes et à payer les mêmes taxes que les autres. »
L’ARQ entend évidemment participer activement aux travaux de consultation que réalisera la Ville et lui offre son entière collaboration.
Photo: Page Facebook de Grumman’78