« Je veux aider la relève à profiter des opportunités dans le secteur agroalimentaire » – Claude Lafleur, ambassadeur de Le MATCH DUX
Claude Lafleur n’est pas un nom inconnu dans le monde des affaires et de l’agroalimentaire. Actuellement administrateur de société et investisseur à Anges Québec, il a été un joueur important de l’industrie en occupant, entre autres des postes-clés à La Coop fédérée et à l’UPA. Ce leader du monde de l’entreprenariat a accepté de devenir l’ambassadeur de la 1ère édition Le MATCH DUX. Rencontre avec un visionnaire qui a à cœur l’avenir de l’industrie.
Il ne faut pas se surprendre de l’intérêt renouvelé de Claude Lafleur pour le monde de l’agroalimentaire et pour événement tel Le MATCH DUX. « Mon intérêt vient surtout de voir ce qu’ont à donner les jeunes entrepreneurs qui œuvrent dans le domaine agroalimentaire et qui veulent faire du développement économique dans ce milieu-là », indique celui qui continue d’ailleurs à prodiguer son savoir à l’École d’Entrepreneurship de Beauce.
Pour l’homme d’affaires, un événement comme Le MATCH DUX devient d’ailleurs un outil d’une grande pertinence pour la relève. « En agroalimentaire, on a affaire à une économie qui est quand même marginale. Ça prend donc des gens qui ont le courage de monter des entreprises et d’avoir des investisseurs intéressés là-dedans ».
Ajoutant qu’il est impératif qu’on développe un écosystème efficace pour que le monde agroalimentaire connaisse une croissance, il reconnait l’importance du mandat qui l’attend. « Pour ceux qui décident d’aller dans le secteur agroalimentaire, il y a quand même de l’argent à faire. »
L’agroalimentaire en effervescence
Claude Lafleur ajoute d’ailleurs que, contrairement à certaines idées reçues, le secteur agroalimentaire n’est pas en déclin. « On répète pourtant la même chose depuis 5 ou 6 ans et c’est toujours vrai. Il y a des belles opportunités à développer. »
Il confirme ses dires en affirmant que l’industrie d’aujourd’hui est plus diversifiée qu’elle ne l’a jamais été. « Si les gros joueurs sont toujours là et accaparent 80% de la production et du marché, il y un 20-25% qui est très actif. Ce sont eux qui créent actuellement la nouveauté et la richesse nouvelle. C’est ce secteur-là qui se développe et c’est là que se trouve l’opportunité pour les jeunes entrepreneurs. »
Le MATCH DUX : une nécessité
Le MATCH DUX répond donc à ses aspirations de permettre aux jeunes entreprises de venir présenter leurs projets novateurs dans un cadre multiplateformes. « C’est ce qui m’intéresse dans cette activité-là. Puisque c’est le genre de projets qui n’existent pas beaucoup, je trouve que c’est une initiative exceptionnelle. Ça va permettre à des jeunes qui n’en ont pas la chance de faire connaître leur projet. Et je suis certain qu’il va y avoir plusieurs entreprises qui vont intéresser des investisseurs. »
S’il se laisse la surprise d’être étonné par les entrepreneurs qu’il rencontrera le 24 septembre prochain, Claude Lafleur avoue avoir un faible pour ceux qui savent intégrer les nouvelles technologies à leurs projets et qui développent l’industrie de demain. « Il y a des jeunes qui développent des applications forts pertinentes, fort intéressantes. Tu as ceux qui sont directement liés au marché et ceux qui appuient les gens qui sont dans l’agriculture. Traditionnellement, les données n’ont pas beaucoup été intégrées. Aujourd’hui, on peut installer des programmes à partir des capteurs. Il y a aussi des gens qui vont développer des nouveaux marchés, des nouveaux produits. Eux aussi sont intéressants. »
Bien qu’il soit prêt à être étonné lors du concours de pitchs qui, ultimement, déterminera les cinq finalistes de la compétition Le MATCH DUX, l’homme d’affaires priorisera toute de même certains critères de base telle la cohérence du discours et de l’organisation, la concentration des participants, la proposition d’affaires et la posture de l’entrepreneur. « Mais la chose que je vais privilégier, c’est la possibilité que le produit puisse se vendre. Souvent, on peut avoir une très bonne idée, mais il n’y a pas de vente associé à ça. »
Une implication payante pour les jeunes entrepreneurs
Lorsque les finalistes auront été choisis par les membres du jury, Claude Lafleur indique que son implication se fera en lien avec le ou les entrepreneurs qu’il prendra sous son aile. «Tout est aussi une question d’investissement. Il y a donc un lien qui se crée avec l’entreprise avec laquelle on s’implique puisqu’on s’y investit. On n’y fait donc pas du mentorat qui est désincarné, mais plutôt du mentorat qui est impliqué. »
C’est en ce sens qu’il pourra, du coup, pouvoir transmettre ses connaissances à cette nouvelle génération d’entrepreneurs en s’assurant de leur offrir, à titre de possible partenaire financier, d’une caution. « J’aimerai donc ça que l’entreprise soit performante. »
Claude Lafleur conclut en indiquant que le défi de l’entrepreneuriat de cette nouvelle décennie est de s’assurer de faire une proposition que les gens vont acheter. « Il y a tellement de propositions partout que d’obtenir une transaction, même minime est très difficile. Le défi majeur est d’obtenir une première transaction majeure. »
Le MATCH DUX 2019 | Propulser votre produit à la prochaine étape!
Date d’inscription : Avant le 30 août 2019
Date de la compétition : 24 septembre 2019
Lieu : Bateau de croisière AML-Cavalier Maxim du Vieux-Port de Montréal
Pour plus d’information : https://programmedux.com/fr/lematchdux/