LONGUEUIL, QC, le 13 juin 2014 /CNW Telbec/ – Les producteurs acéricoles du Québec ont connu une très bonne récolte pour la saison 2014, mais leur patience a été mise à rude épreuve en raison du temps froid qui persistait au début du printemps.
Les premières coulées très timides ont eu lieu à la mi-mars dans les régions de Saint-Jean-Valleyfield et Saint-Hyacinthe. Pourtant, ce n’est qu’au début du mois d’avril que les érables ont rendu leur précieuse eau d’érable et que les producteurs acéricoles de toutes les régions ont pu commencer leur production. Malgré ce départ tardif, ils ont pu profiter des températures propices, léger gel la nuit et dégel le jour, tout au long du mois d’avril, et ce, jusqu’à la première semaine de mai. Somme toute, ces conditions particulières n’ont pas affecté la production de sirop d’érable au Québec, puisque les 42,7 millions d’entailles en production des 7 300 entreprises acéricoles québécoises ont produit 113,7 millions de livres de sirop d’érable, avec un rendement moyen de 2,67 livres à l’entaille.
La deuxième meilleure récolte et un produit de qualité
La récolte 2014 n’a pas atteint le record absolu de l’an dernier, qui était de 120,3 millions de livres, mais se situe au deuxième rang des meilleures récoltes, suivie de la récolte de 2009 avec 109,4 millions de livres de sirop d’érable. En outre, près de 75 % du sirop d’érable déjà inspecté et classé se situe dans les trois premières catégories, soit extra-clair, clair et médium. D’ailleurs, cette très bonne récolte représente près de 225 000 barils de sirop d’érable à classer et à inspecter pour les équipes de vérificateurs de la qualité.
Caractéristiques de la saison 2014
« La récolte de ce printemps a été caractérisée par un printemps qui s’est fait longuement attendre, en raison des températures froides, et ce, partout au Québec », explique M. Serge Beaulieu, président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec. « Les dernières années, les producteurs de l’ouest du Québec étaient habitués à un début de la saison fin février, début mars. Le froid qui perdurait en a inquiété plus d’un, qui craignait un réchauffement soudain des températures, ce qui aurait pu nuire à la production de sirop d’érable. Contre toute attente, le mois d’avril fut frais ce qui a permis une saison intense, mais fructueuse. Cette température semble avoir été avantageuse pour les producteurs du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie qui ont connu une excellente récolte avec un rendement dépassant les 3 livres à l’entaille (3,18 lb / entaille) ».
Réserve stratégique de sirop d’érable, un outil essentiel
Ce début de saison tardif a permis à la réserve stratégique de jouer son rôle en garantissant l’approvisionnement pour les différents marchés. En mars et en avril, l’Agence de vente a vendu 11,5 millions de livres de sirop d’érable, ce qui portait le niveau de la réserve à la fin avril, soit au début de la saison de production, à un niveau de 52 millions de livres. Il faut se rappeler que la réserve a été créée en 2000 afin de stabiliser l’approvisionnement et les prix et permettre ainsi le développement de toute l’industrie acéricole d’ici.
À propos de la FPAQ
Fondée en 1966, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) a pour mission la défense et la promotion des intérêts économiques, sociaux et moraux de 7300 entreprises acéricoles québécoises, en plus de déployer des initiatives pour assurer la mise en marché collective de leurs produits. Grâce à la qualité du travail de ces acériculteurs, le Québec assure 75 % de la production mondiale de sirop d’érable.
SOURCE : Fédération des producteurs acéricoles du Québec
Renseignements:
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Paul Rouillard
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