Les exportations internationales du Québec, désaisonnalisées et en dollars constants, aux prix de 2007, diminuent de 2,4 % en 2016 et s’établissent à 74,3 G$ (au Canada, une hausse de 1,0 % pour une valeur de 489,1 G$). Toutefois, au mois de décembre 2016, les exportations québécoises enregistrent une hausse de 4,8 % (au Canada, une baisse de 4,5 %). C’est ce qu’indique l’information diffusée aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec sur le commerce international de marchandises.
Parmi les 25 premiers produits exportés par le Québec, 12 affichent une hausse en 2016. Le gain le plus marqué provient du groupe des machines pour le commerce et les industries de services, dont les appareils au sol d’entraînement au vol, puis de celui du bois d’œuvre de résineux ainsi que du groupe du porc frais et surgelé. D’autre part, le recul le plus marqué est enregistré par les aéronefs, puis par l’aluminium et ses alliages sous forme brute et les minerais et les concentrés de fer.
Par ailleurs, en décembre 2016, les aéronefs affichent la hausse la plus élevée, suivis du diesel et du groupe des machines pour le commerce et les industries de services. De leur côté, les minerais et les concentrés de fer, l’électricité de même que l’aluminium et ses alliages sous forme brute enregistrent les plus fortes diminutions.
Les exportations vers les États-Unis, non désaisonnalisées et en dollars courants, diminuent de 4,0 % en 2016. Leur part dans les exportations québécoises est de 71,1 %, soit une proportion en baisse de 1,4 point de pourcentage en regard de 2015. Les principales augmentations proviennent du bois d’œuvre de résineux et des produits pharmaceutiques et médicinaux. À l’inverse, les aéronefs, l’aluminium et ses alliages sous forme brute ainsi que le cuivre et ses alliages sous forme brute indiquent les diminutions les plus notables.
De leur côté, les exportations vers l’Europe augmentent de 9,5 % en 2016 et représentent 13,4 % des exportations du Québec, soit une part en hausse de 1,4 point de pourcentage en regard de l’année précédente. Les aéronefs présentent le gain le plus élevé, puis suivent le groupe des pièces pour aéronefs et autre matériel aérospatial et celui des minerais et des concentrés de fer. D’autre part, la plus forte diminution parmi les dix principaux produits exportés vers l’Europe provient du diesel.
Par ailleurs, les exportations vers l’Asie diminuent de 0,6 % et représentent 8,7 % des exportations québécoises, soit une part en hausse de 0,1 point de pourcentage en regard de 2015. Le porc frais et surgelé affiche la hausse la plus notable, suivi des minerais et des concentrés de fer ainsi que des voitures particulières. De leur côté, les aéronefs présentent le repli le plus marqué, puis suivent le groupe des machines pour le commerce et les industries de services et celui des graines oléagineuses, excluant le canola.
Les importations du Québec fléchissent en 2016
Les importations internationales de marchandises du Québec, désaisonnalisées et en dollars constants, aux prix de 2007, diminuent de 3,4 % en 2016 et s’établissent à 77,3 G$ (au Canada, une baisse de 0,6 % pour une valeur de 455,2 G$). Au mois de décembre 2016, les importations québécoises affichent une baisse de 2,9 % (au Canada, une baisse de 0,2 %).
Parmi les 25 premiers produits importés par le Québec, 7 affichent une hausse en 2016. La plus forte augmentation provient de l’essence à moteur, suivie du groupe des camions légers, des fourgonnettes et des VUS et de celui des voitures particulières. À l’inverse, le pétrole brut enregistre le recul le plus marqué, suivi des résines de plastique et du groupe des pièces pour aéronefs et autre matériel aérospatial.
Par ailleurs, en décembre 2016, la principale hausse provient du groupe des circuits imprimés et intégrés, des semi-conducteurs et des assemblages de circuits. D’autre part, les voitures particulières, le carburant pour réacteurs de même que la bauxite et l’oxyde d’aluminium présentent les diminutions les plus marquées en décembre 2016.
Les importations en provenance des États-Unis, non désaisonnalisées et en dollars courants, diminuent de 12,4 % en 2016. Leur part dans les importations québécoises est de 35,2 %, soit une proportion en baisse de 3,2 points de pourcentage en regard de l’année précédente. Le groupe des camions légers, des fourgonnettes et des VUS affiche la hausse la plus notable. Suivent ensuite le groupe des déchets et des débris de métaux non ferreux, dont ceux contenant de l’or, et celui des pièces pour aéronefs et autre matériel aérospatial. D’un autre côté, le pétrole brut indique le plus grand recul. Viennent ensuite le groupe des camions et des châssis lourds et de poids moyen ainsi que celui de voitures particulières.
Les importations en provenance de l’Europe augmentent de 1,5 % en 2016 et représentent 26,8 % des importations du Québec, soit une part en hausse de 1,6 point de pourcentage en regard de 2015. Les principales hausses proviennent des produits pharmaceutiques et médicinaux, des métaux précieux et de leurs alliages sous forme brute ainsi que de l’essence à moteur. Par ailleurs, la principale baisse provient du pétrole brut.
De leur côté, les importations en provenance de l’Asie augmentent de 0,8 % en 2016 et représentent 22,6 % des importations du Québec, soit une part supérieure de 1,2 point de pourcentage à celle enregistrée en 2015. Le carburant pour réacteurs affiche le gain le plus élevé, puis suivent les voitures particulières et le groupe des camions légers, des fourgonnettes et des VUS. D’autre part, le groupe des pièces pour aéronefs et autre matériel aérospatial enregistre la plus forte baisse, suivi des chaussures et du groupe des circuits imprimés et intégrés, des semi-conducteurs et des assemblages de circuits.
L’Institut de la statistique du Québec produit, analyse et diffuse des informations statistiques officielles, objectives et de qualité sur différents aspects de la société québécoise. Il est le responsable de la réalisation de toutes les enquêtes statistiques d’intérêt général. La pertinence de ses travaux en fait un allié stratégique pour les décideurs et tous ceux qui désirent en connaître davantage sur le Québec.
QUÉBEC, le 28 févr. 2017 /CNW Telbec/
Site Web de l’Institut : www.stat.gouv.qc.ca
Sources : Karine St-Pierre