Mettre l’accent sur une plus grande autonomie alimentaire, faire en sorte que le secteur bioalimentaire participe pleinement à la relance économique et développer une agriculture durable qui rallie l’ensemble du Québec sont les trois lignes directrices qui dirigent les actions du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne. La publication de la mise à jour 2021 du Plan d’action 2018-2023 pour la réussite de la Politique bioalimentaire en fait foi.
Outre ces thèmes majeurs, la politique englobe l’ensemble de l’action du secteur bioalimentaire du Québec, comme le montrent les travaux menés au cours de la dernière année et la rencontre annuelle de mai 2021, qui ont permis de mobiliser les partenaires et de centrer les priorités et les actions autour de l’autonomie alimentaire et de la relance de l’économie. En tenant compte des enjeux et des occasions générés par le contexte de la pandémie de COVID-19, les 56 feuilles de route des partenaires bioalimentaires, régionaux et gouvernementaux ont également été mises à jour et rendues publiques sur Québec.ca.
En plus de présenter les actions phares des partenaires pour 2021-2023, en lien avec les orientations de la Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde, le Plan d’action fait état de l’avancement des ambitions et des cibles de la Politique, des contours de l’autonomie alimentaire pour le Québec et des prochaines étapes de mise en œuvre de la Politique qui est coconstruite.
La rencontre annuelle des partenaires de la Politique bioalimentaire, tenue en mai, a permis de partager les progrès réalisés et de constater l’engagement de tous envers le développement du secteur bioalimentaire québécois et d’une plus grande autonomie alimentaire. Cet engagement se traduit maintenant en priorités et en actions inscrites dans les feuilles de route des partenaires et dans le Plan d’action 2018-2023 pour la réussite de la Politique bioalimentaire.
« Devant la pandémie de COVID-19, l’autonomie alimentaire s’est rapidement hissée au sommet des priorités du gouvernement. La Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde incarne cette ambition. La dernière année a été marquée par la résilience, l’adaptation et la solidarité. Je suis heureux de pouvoir compter sur les partenaires du secteur bioalimentaire pour faire progresser le secteur au bénéfice des consommateurs et de la prospérité du Québec. Les cibles de la Politique bioalimentaire progressent bien, et nous sommes plus que jamais mobilisés pour les atteindre et pour soutenir les entrepreneurs d’ici. Notre plan d’action confirme que nous allons dans la bonne direction », fait savoir M. Lamontagne.
Faits saillants
La Politique bioalimentaire et son Plan d’action visent à développer un secteur bioalimentaire prospère, durable, ancré dans le territoire et engagé dans l’amélioration de la santé des Québécoises et des Québécois.
Le Plan d’action couvre une période de cinq ans et peut être ajusté annuellement selon l’évolution de la mise en œuvre de la Politique, comme cela a été fait en 2020-2021, en raison du contexte de la pandémie de COVID-19.
Les feuilles de route, au nombre de 56, accompagnent le Plan d’action et précisent les priorités et les actions des partenaires bioalimentaires, régionaux et gouvernementaux. Elles engagent les partenaires dans la réalisation de plus de 1 600 actions.
Entre décembre 2020 et avril 2021, le ministre Lamontagne a tenu près d’une vingtaine de rencontres avec les groupes de partenaires bioalimentaires de la Politique réunissant plus de 300 participants. Ces rencontres ont permis de saisir les diverses réalités et les enjeux du secteur bioalimentaire et d’identifier les actions porteuses.
La deuxième rencontre annuelle des partenaires de la Politique bioalimentaire, tenue les 20 et 21 mai 2021, s’est articulée autour de l’autonomie alimentaire. Elle a été l’occasion de présenter l’avancement des ambitions et des cibles ainsi que les contours de l’autonomie alimentaire avec les résultats des mesures mises en œuvre à l’automne 2020.
La progression des cibles de la Politique suit ou dépasse les projections. Deux cibles ont été atteintes avant l’échéance de 2025, soit celle sur l’écocertification des produits aquatiques et celle sur les superficies de production biologique. Deux autres cibles d’envergure ont été précisées, soit celle sur l’augmentation de l’adoption de pratiques d’affaires responsables par les entreprises agricoles et de transformation alimentaire et celle sur l’amélioration de la valeur nutritive des aliments transformés.
Pour soutenir et accélérer les projets contribuant à la croissance de l’autonomie alimentaire, un ensemble de mesures totalisant 157,2 millions de dollars a été annoncé en novembre 2020.