Le gouvernement du Canada a publié la liste des régions désignées touchées par la sécheresse en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Québec, où le report de l’impôt a été autorisé pour l’exercice 2020.
La disposition de report de l’impôt pour les éleveurs permettra aux éleveurs situés dans les régions désignées qui ont réduit leur cheptel reproducteur d’au moins 15 % de reporter une partie du revenu tiré de leurs ventes de 2020 à l’année d’imposition 2021, car le revenu pourra alors être au moins partiellement compensé par le coût de réacquisition des animaux d’élevage, réduisant ainsi l’éventuel fardeau fiscal.
Les régions sont désignées aux fins du report d’impôt pour les éleveurs lorsque le rendement des fourrages est inférieur à 50 % de la moyenne à long terme, en raison d’une sécheresse ou d’une inondation survenue une année donnée. Les régions admissibles sont déterminées en fonction des données sur les conditions météorologiques, le climat et la production, en consultation avec l’industrie et les provinces. Voir la carte des régions désignées ci-jointe.
« Les conditions météorologiques extrêmes enregistrées au cours de la dernière année ont causé beaucoup de difficultés aux producteurs canadiens. Le gouvernement du Canada est déterminé à fournir aux éleveurs de bétail le soutien qui les aidera à gérer les répercussions de la sécheresse et à se concentrer sur la reconstitution de leurs cheptels et le rétablissement de leurs entreprises », a déclaré l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire
Les faits en bref
En 2020, le faible taux d’humidité a causé d’importantes pénuries de fourrage pour les éleveurs de bétail de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et du Québec. Les producteurs avaient l’option de réduire leur cheptel reproducteur dans le but de gérer les stocks d’aliments du bétail.
En plus du report de l’impôt, les producteurs ont accès à un ensemble de programmes de gestion des risques de l’entreprise pour gérer les risques importants qui menacent la viabilité de leur exploitation et qui dépassent leur capacité de gestion.