Par Patrick Lesort
En 1987, la première bière Boréale en utilisant toujours des ingrédients de qualité voyait le jour. Cette belle rousse a été rejointe depuis par une dizaine d’autres produits de qualité lancés par Les Brasseurs du Nord. Depuis vingt-six ans, la microbrasserie de Blainville respecte aussi la nature environnante appuyée par une politique écoresponsable de tous les jours. La nouvelle direction, arrivée il y a un an, perpétue cette culture écoresponsable ; l’entreprise reste encore discrète sur le sujet qui fait pourtant partie de son ADN.
Située à Blainville dans les Basses-Laurentides, la microbrasserie Les Brasseurs du Nord, connue pour sa bière Boréale, a toujours cultivé un respect de la nature et de l’environnement. Accordant une priorité absolue à la qualité de ses produits, la brasserie suit depuis vingt-six ans une démarche axée sur le respect de l’environnement et l’économie d’énergie. Désormais contrôlée par le Fonds de solidarité FTQ, qui en est devenu l’actionnaire principal, l’entreprise de Blainville a de nouvelles ambitions tout en tenant à garder la même philosophie environnementaliste et innovatrice mise en place par ses trois fondateurs. Aujourd’hui, les projets ne manquent pas et le maintien ainsi que la protection et la création d’emplois au Québec sont une priorité pour la nouvelle direction.
Au cœur de la forêt Boréale
Le plan de la brasserie en main, Jacques Sirois, le président-directeur général des Brasseurs du Nord, nous donne un aperçu de la volonté écoresponsable de l’entreprise, une philosophie qui remonte à ses débuts. Le plan ne ressemble en rien à un plan rectiligne d’une usine type ; ici, les diagonales et les renfoncements remplacent les lignes droites traditionnelles. « Ça peut surprendre, dit Jacques Sirois, mais la nouvelle partie de l’usine de 25 000 pi2 qui a été construite entre 2005 et 2006 a été conçue afin de protéger la nature entourant le bâtiment. Les ravins n’ont pas été remplis, laissant le paysage et la forêt tels quels ; aucun arbre n’a été arraché et, au contraire, une quarantaine d’entre eux ont été protégés et transplantés à la limite du bâtiment. Nous avons même tourné autour d’une impressionnante pruche centenaire qui n’était pas déplaçable évitant ainsi de la couper ! »…
