Par Manon Fortier et Lise Gallant, en collaboration avec Johanne Forest
« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » Pour préciser : « Le développement durable n’est pas un état d’équilibre, mais plutôt un processus de changement dans lequel l’exploitation des ressources, le choix des investissements, l’orientation du développement technique ainsi que le changement institutionnel sont déterminés en fonction des besoins tant actuels qu’à venir. Nous ne prétendons certainement pas qu’il s’agit d’un processus simple. Des choix douloureux s’imposent1. »
Depuis plus de trente ans, c’est la définition autour de laquelle s’entend la communauté internationale. La définition provient d’un rapport demandé par l’assemblée générale des Nations unies dans lequel sont décrits les principaux paramètres du développement durable.
Selon ce rapport, le développement durable prend tout son sens, quand les nations manifestent leur engagement, et qu’en plus, chaque entreprise, quelle que soit sa taille, chaque famille, chaque citoyen, adopte un mode de vie qui respecte les limites écologiques tout en assurant une croissance économique équitable et un développement des ressources humaines et techniques.
Trois pôles indissociables
Pour mieux répondre aux besoins du présent tout en tenant compte des conditions futures implique de considérer trois pôles indissociables :
la protection de l’écosystème ou de l’environnement ;
le développement économique ;
le développement social.
Concrètement, cela signifie que chaque décision prise par l’entrepreneur de l’industrie agroalimentaire devrait tenir compte des retombées positives sur le développement économique et social de la communauté tout en ayant le moins possible d’impacts négatifs sur l’environnement. En somme, il s’agit d’un continuel jeu d’équilibre entre l’augmentation des effets positifs et la diminution des effets négatifs des actions…