Petit guide des bonnes pratiques pour une collaboration optimale avec ses sous-traitants et fournisseurs

PAR INNO-CENTRE, MANDATÉ PAR LE MAPAQ POUR ACCOMPAGNER LES PME EN TRANSFORMATION ALIMENTAIRE

On parle souvent d’optimisation et d’amélioration à l’interne dans une entreprise. Mais on oublie parfois combien il est important de travailler conjointement avec nos partenaires : ceux qui nous fournissent nos matières premières et nos emballages, ceux à qui on sous-traite une partie de notre production, ceux qui nous représentent, et qui distribuent nos produits. Et si quelques petits changements pouvaient nous rendre meilleurs sur le plan de la collaboration ? à travers les conseils de Mylène Drainville et de Sylvie Chapron, conseillères d’affaires principales chez Inno-centre, voici un petit guide des bonnes pratiques pour une collaboration optimale entre partenaires sur toute la chaine de valeurs.

«Dans le feu de l’action, les opérations du quotidien se transforment en automatismes. On répète les mêmes processus, par habitude… puis on vit avec des obstacles, qu’on vient à oublier. Mais ceux-ci affectent notre efficacité. C’est une situation qu’on observe trop souvent dans les PME. Quand on partage nos processus avec nos partenaires, ces obstacles peuvent devenir des irritants et nuire à une saine relation », observe Éric Waterman, vice- président chez Inno-centre et responsable du secteur agroalimentaire.

Mylène Drainville, pour sa part, a aidé des dizaines d’entreprises à revoir leurs processus opérationnels afin d’en augmenter la productivité. « Je constate que bien souvent, en entreprise, les façons de faire entre partenaires ne sont pas suffisamment claires et détaillées. Les discussions n’ont pas eu lieu ou n’ont pas eu lieu avec les bons intervenants… ce qui mène à travailler selon les perceptions que nous avons quant aux be- soins des partenaires ou des départements à l’interne. Parfois, on effectue des activités dont la valeur est tout simplement nulle, et ce, autant pour l’entreprise que pour les partenaires », constate cette experte.

« Pour les gestionnaires, il devient alors indispensable de se poser quelques questions. Qu’attendent-ils de leurs fournisseurs, ou des sous-traitants ? Est-ce que ces attentes sont écrites quelque part ? Ont-elles été discutées et communiquées à toutes les personnes concernées? Est-ce que le partenaire éprouve des difficultés ? Si oui, lesquelles, et comment développer une façon optimale de collaborer ? »

«Lorsqu’on prend le temps de réviser les processus en amont de la production, même ceux qui apparaissent simples, il s’agit de s’assurer de mettre en place des processus réfléchis qui conviennent à toutes les parties concernées. On s’assure aussi d’une stabilité dans le temps, peu importe les changements d’équipes ou le roulement de personnel. Lorsque ce travail n’est pas fait, on se retrouve souvent avec des processus improvisés selon la personne en place. Un imprévu peut ainsi venir bouleverser l’en- semble de la chaîne, alors que tout aurait pu être prévu d’avance. »

[…]

Pour lire l’article complet, rendez-vous à la page 30 de l’édition de décembre de notre magazine virtuel : https://fr.calameo.com/read/00623090846680b9cc746