Dans le secteur agroalimentaire, personne n’ose plus contester le fait qu’il y a réchauffement climatique et que ce phénomène, dont un peu tout le monde se sent responsable, a déjà des effets sur l’activité des entreprises et l’offre de produits alimentaires, autant en qualité, en quantité qu’en variété.
Par Lionel Levac
Le problème, actuellement, est l’impossibilité de prévoir l’ampleur des impacts du réchauffement. D’ici 40 ans, les modèles informatiques utilisés par les chercheurs indiquent que la hausse annuelle moyenne des températures sera de 2 à 4 degrés. Sur une base quotidienne
ou hebdomadaire, une telle hausse reste anecdotique. Cependant sur une période de 12 mois, les effets sont considérables et montrent bien la fragilité des exploitations agricoles d’une part et les risques pour le secteur de la transformation, d’autre part.(…)
