Le bio, un développement désormais durable
PAR NORA MEROLA
Le bio, que l’on croyait marginal il y a à peine une dizaine d’années, s’est accru très rapidement pour devenir la tendance du marché en alimentation. Pour favoriser cette tendance et encourager les consommateurs dans leurs choix, des certifications ont vu le jour : Aliments du Québec, Aliments préparés au Québec et, tout récemment, Aliments bio du Québec.
Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur santé, de l’environnement et d’une alimentation faite, du début à la fin, dans le respect de ces valeurs. Cette attitude, qui a tendance à prendre de l’ampleur depuis le début du nouveau millénaire, va de pair avec la conscience sociale de prendre soin de la planète, qui s’est imposée, et ce, de façon mondiale.
Quand les consommateurs se mettent au vert
Assurément, le premier pas dans cette direction est par son assiette : « Selon une étude du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec, faite à partir d’une revue scientifique, le mode de production biologique serait celui qui présenterait les meilleures performances environnementales. Donc, si l’on prend le système de production biologique dans son ensemble, il est indissociable du mouvement de développement durable », souligne Alain Rioux, directeur général de la Filière biologique du Québec. Les consommateurs optent…