La pandémie nous a peut-être tous mis sur pause, mais on ne peut pas toujours se permettre cet arrêt forcé. Notamment quand notre entreprise est en pleine croissance et qu’on doit envisager un agrandissement de nos locaux. Devant la situation sanitaire qui provoque un effet domino de délais, des entrepreneurs experts dans le créneau agroalimentaire pressent les acteurs du secteur de mettre en branle leurs plans de travail tout de suite pour ne pas être pris de court.
Le confinement et les mesures sanitaires ont demandé aux épiciers, restaurateurs, distributeurs et producteurs agroalimentaires de s’adapter rapidement. On peut dire que le changement de cap a été radical pour certains, qui ont dû adapter leurs stratégies. Les repas aux tables ont fait place aux mets pour emporter, alors que la livraison a réussi son opération séduction.
Dans ce contexte, beaucoup d’entreprises ont pensé et dû procéder à adapter physiquement leurs locaux. Agir maintenant ou attendre ? Comme le dit bien le dicton, pourquoi remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui ? C’est particulièrement vrai en ces temps de nouvelle normalité. Dans les derniers mois, plusieurs entreprises qui avaient déjà rénové et agrandi par le passé se sont fiées à ces expériences et leur souvenir, et ont été surprises par la surchauffe du secteur de la construction.
Prévenir les conséquences des nouveaux délais
« Un permis de construction qui autrefois prenait quelques semaines à obtenir peut aujourd’hui — à l’extrême — prendre des mois, tout dépendant des municipalités. Les délais imposés risquent d’être plus longs, souligne Luc Cusson, associé et vice-président ingénierie et développement des affaires chez Frare Gallant construction. Il y a de la surchauffe à toutes les étapes, ça affecte même les sous-traitants qui sont très occupés et qui vivent eux-mêmes des délais. »
Ça peut certainement faire peur, et freiner l’élan de certains, mais les faits se veulent rassurants. La solution s’articule autour de deux mots : prévoir et planifier. C’est ce genre d’accompagnement que peuvent entre autres proposer les groupes d’entrepreneurs généraux.
C’est maintenant qu’il faut en parler
Les entreprises qui œuvrent dans le domaine agroalimentaire sont nombreuses à connaître une croissance et à voir celle-ci comme un beau problème. D’un côté, il y a cette chance de passer à l’action et de faire croître l’entreprise, mais de l’autre, on manque quand même de ressources à l’interne pour prendre le temps d’élaborer des projets de développement. On manque de souffle ! Sans oublier la pénurie de main-d’œuvre qui s’ajoute à la situation difficile.
« Mais c’est maintenant qu’il faut en parler », insiste Luc Cusson, expert en construction d’usine et aménagements de locaux dans le créneau agroalimentaire.
Chez Frare Gallant le secteur agroalimentaire représente 85 % du chiffre d’affaires. La compagnie fondée il y a 42 ans compte une centaine d’employés. Beaucoup de PME, comme La Brasserie Lagabière, Jus Dose, Millet Plastique et Appalaches Nature, mais aussi des grandes bannières de l’alimentation comme Kraft-Heinz, Agropur ou encore Keurig ont fait appel à leurs services.
Dans le monde de la construction, on connaît bien les fenêtres d’opportunité, ou les cycles, qui sont inhérents à l’industrie. Autrement dit, on sait quel moment est idéal pour élaborer et faire des travaux. Ces périodes propices à un agrandissement ou un ajustement des espaces physiques vivent l’impact de cette série de bouleversements vécus par l’industrie agroalimentaire.
Une tendance pour rester
La fermeture des frontières et la volonté des consommateurs ont encouragé les commerces de proximité affectés par la crise a favorisé l’achat local. Les Québécois ont répondu avec enthousiasme et leur amour pour les produits d’ici a entraîné une hausse de la production. Il faut produire plus, entreposer plus. C’est une tendance qui vraisemblablement s’enracine dans les mœurs.
« Si vous voulez agrandir au printemps, c’est dès maintenant qu’il faut s’y mettre, insiste Luc Cusson. Mais ce qu’on observe dans notre position et grâce à notre expertise, c’est que les clients ne savent pas trop par où commencer pour respecter certains délais. »
La bonne nouvelle, c’est qu’on peut trouver des manières de gagner du temps. Dans cette mouvance, l’industrie tend de plus en plus à ce que les représentants de l’entreprise, entrepreneurs, architectes et ingénieurs s’assoient ensemble autour de la table dès le début de la phase de conception.
Cette façon de faire qui s’appelle « méthode de gérance » évite notamment une multiplication des délais. Le savoir-faire terrain de l’entrepreneur profite à celle des ingénieurs et architectes dans la création de projets, en particulier du point de vue du réalisme des travaux à exécuter. L’inverse est aussi vrai : l’expertise de ces deux derniers partagée directement au fil de l’élaboration du projet pourra assurer une compréhension optimale de leur vision auprès des responsables de la construction.
Un bon encadrement pour respecter ses échéanciers
Le mois de septembre est idéal si on vise le printemps. Un entrepreneur en construction pourra encadrer les clients, leur proposer un budget et, très important, une échelle de priorités. Pendant que les délais passent, une compagnie comme Frare Gallant peut aider ses clients à élaborer les autres travaux en parallèle. L’important si vous souhaitez profiter de ce genre de service, c’est de s’assurer d’être encadré à toutes les étapes. Par exemple, chez Frare Gallant, les entrepreneurs sont avec le client et les divers professionnels impliqués dans le projet, et ce du début jusqu’à la mise en route des opérations.
Un exemple qui a cours en ce moment, tiré du porte-folio de Frare Gallant, concerne les frères Laganière de La Brasserie Lagabière. « Ils avaient d’abord amorcé un échéancier classique, c’est-à-dire les plans d’ingénierie d’abord et d’attendre que tout soit réglé avec les plans avant d’amorcer la discussion avec un entrepreneur, raconte Luc Cusson. Le contexte pandémique a complexifié le projet et ils nous ont contactés. Nous sommes entrés dans le décor en devenant les chefs d’orchestre de la belle équipe de professionnels et les plans se sont finalement réalisés. Là, on achève la construction et ils sont très satisfaits. »
Des travaux d’excavation et fondation, à ceux d’érection de la structure du bâtiment, en passant par les travaux d’aménagement intérieur de l’usine et enfin, l’installation des équipements, des groupes comme Frare Gallant sont là pour accompagner les clients, dissiper leurs craintes et les encadrer.