C’est avec une grande satisfaction que Saint-Hyacinthe Technopole accueille le choix du gouvernement du Québec d’installer le siège social du nouvel Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) à Saint-Hyacinthe.
Confirmée par un récent décret gouvernemental, cette décision fait suite à l’adoption unanime, par l’Assemblée nationale du Québec, du projet de loi 77 qui conférera, dès juillet prochain, une structure de gestion autonome pour l’Institut, jusqu’alors rattachée au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.
« Le choix de la technopole agroalimentaire du Québec pour établir le nouveau siège de l’ITAQ est tout à fait justifié et légitime. En plus d’accueillir une très large part du millier d’étudiants que comptent les deux campus de l’Institut, Saint-Hyacinthe est le coeur de la plus importante zone de production agroalimentaire au Québec qui s’étend sur plusieurs régions administratives et qui compte, à elle seule, plus de la moitié des activités agricoles et du PIB bioalimentaire de la province. Ainsi, nous ne pouvons que féliciter le ministre Lamontagne d’avoir rapproché le nouveau centre décisionnel de l’Institut des grands acteurs de la filière qu’elle soutient », a souligné le directeur général de Saint-Hyacinthe Technopole, André Barnabé.
Ce dernier a d’ailleurs rappelé que la région maskoutaine a une tradition plus que centenaire en matière de production, de transformation, de commerce et d’échanges, de même que de formation liés au monde agricole. Cela lui a permis d’être consacrée, il y a une quarantaine d’années, Capitale québécoise de l’agriculture et, plus récemment, d’être la première ville canadienne accréditée du statut de Technopole, justement à cause de la très grande concentration de ses activités agricoles et de l’activité économique qui en découle.
« Ces reconnaissances ont mené au développement d’un écosystème d’enseignement, de recherche, d’innovation et d’infrastructures d’appui au développement de l’agroalimentaire qui sert l’ensemble de la filière sur tout le territoire québécois et qui est aujourd’hui reconnu internationalement. Bien sûr, l’ITAQ joue un rôle majeur dans cet environnement », a-t-il ajouté.
Selon monsieur Barnabé, cette autonomie conférée à l’Institut, sa nouvelle structure de gouvernance et l’établissement de sa direction à Saint-Hyacinthe lui permettront de mieux réaliser sa mission. Ses deux campus et leurs régions d’accueil respectives sortiront gagnants de cette nouvelle formule.
« Je crois que le ministre a pris une décision éclairée en fonction de ce qui était le mieux pour l’ITAQ et l’ensemble de la filière agroalimentaire. Il a eu la présomption que le nouveau conseil d’administration qui sera mis en place sera composé de personnes de qualité qui sauront prendre en compte l’intérêt global de l’Institut, de ses deux grandes installations et de la vitalité des régions qu’elle dessert ».