Royaume-Uni qui permettra de maintenir la fluidité et la prévisibilité de leur relation commerciale transatlantique alors que la période de transition prévue entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) prendra fin le 31 décembre 2020. La continuité des échanges commerciaux avec le Royaume-Uni a toujours été une priorité pour le Québec.
Cet accord transitoire intitulé Accord de continuité commerciale entre le Canada et le Royaume-Uni permet de préserver l’accès privilégié du Québec au marché du Royaume-Uni et de dissiper l’incertitude entourant le maintien des relations commerciales avec ce partenaire d’importance.
Les termes de l’accord sont globalement positifs pour les entreprises québécoises, qui pourront continuer de bénéficier des tarifs douaniers prévus à l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne, accord qui stipule l’élimination de la quasi-totalité des droits de douane. Le Québec est satisfait, par ailleurs, de constater qu’aucun accès additionnel n’a été accordé par le Canada au Royaume-Uni pour les produits des secteurs sous gestion de l’offre, ce qui confirme que les quantités de fromage qui entreront au Canada n’augmenteront pas.
Les engagements mutuels en matière d’accès aux marchés publics du Canada et du Royaume-Uni seront maintenus dans le cadre de l’accord transitoire. Les fournisseurs québécois et canadiens conserveront donc l’accès aux contrats publics britanniques dont ils bénéficient en vertu de l’AECG.
Le Québec entend participer pleinement aux futures négociations entre le Canada et le Royaume-Uni en vue d’un accord commercial permanent, comme cela avait été le cas lors des négociations de l’AECG entre le Canada et l’Union européenne.
« Nous nous réjouissons de la conclusion de cet accord bilatéral transitoire par lequel le Canada maintient ses accès au marché du Royaume-Uni pour y écouler nos produits, sans accorder à ce pays aucun accès supplémentaire au marché canadien pour le fromage ou d’autres produits sous gestion de l’offre. Le Québec a fait de nombreuses représentations auprès du gouvernement fédéral au sujet de cet enjeu important. Il s’agit d’une très bonne nouvelle pour les producteurs et transformateurs laitiers québécois, mais aussi d’une très bonne nouvelle pour l’ensemble de l’industrie bioalimentaire qui maintient un accès privilégié au marché britannique. Nous nous engageons à accompagner toutes les entreprises agroalimentaires d’ici qui souhaitent accéder aux marchés extérieurs », a déclaré André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec