La Coop fédérée et sa division Sollio Agriculture accueillent avec ouverture les recommandations du rapport de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN) dans le cadre de son mandat d’initiative sur les pesticides. Maintenant, il faut favoriser l’innovation et l’agriculture de précision pour accélérer notre virage vers une agriculture encore plus durable. Nous sommes satisfaits que le rapport en souligne l’importance dans ses recommandations et celles-ci devront dorénavant servir à mettre en place des moyens pour assurer un avenir durable aux entrepreneurs agricoles et leur famille.
« Il est important de le rappeler : nous sommes une coopérative. Nos clients sont d’abord et avant tout nos membres. Des liens de confiance et de respect mutuels se développent au fil des ans entre nos agronomes et nos membres. Ces liens sont à la fois sains et essentiels au transfert technologique vers les fermes. Le choix de leur conseiller doit être laissé aux entrepreneurs agricoles qui sont les mieux placés pour décider ce qui est bien pour leurs entreprises », déclare Gaétan Desroches, chef de la direction de La Coop fédérée.
La réduction de l’usage de pesticides passe par l’innovation
Il est vrai qu’il faut réviser certaines mesures actuelles. Le respect des bandes riveraines et les zones sensibles dans les champs est capital et il est bien que la Commission s’y attarde, puisqu’il s’agit d’une pratique qui réduit le risque sur la santé des producteurs et sur l’environnement, mais qui doit être mieux appliquée.
Or, il faut aussi aller plus loin. « Nos élus doivent mettre en place les conditions d’une agriculture gagnante, qui reposera sur l’innovation au champ. C’est l’innovation, en technologie et dans les pratiques, qui permettra une réduction de l’utilisation des pesticides », affirme Sébastien Léveillé, vice-président exécutif de La Coop fédérée et chef de la direction de Sollio Agriculture.
Le Québec doit miser sur l’agriculture de précision. L’intégration de nouvelles générations de biotechnologies, la robotisation et le développement d’applications et d’outils d’aide à la prise de décision utilisant l’intelligence artificielle ainsi que les conseils agronomiques à la fine pointe du savoir, sont les avenues à privilégier. L’agriculture est un écosystème complexe puisqu’elle interagit avec les trois dimensions du développement durable : humaine, écologique et économique. Nous réitérons l’importance de la gestion parasitaire intégrée, qui engage les producteurs à respecter les meilleures pratiques, dont une identification adéquate des ravageurs et à n’utiliser certains pesticides de synthèse qu’en dernier recours.
Le gouvernement du Québec doit maintenant donner naissance à un plan d’agriculture ambitieux : donner aux 18 000 entrepreneurs agricoles québécois les moyens d’innover, pour ainsi assurer la pérennité de notre agriculture et mieux répondre aux besoins des consommateurs.
Vous pouvez consulter le résumé du mémoire de La Coop fédérée et de Sollio Agriculture ici