L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, annonce un investissement de 11,4 millions de dollars pour la grappe de recherche laitière à l’assemblée générale annuelle des Producteurs laitiers du Canada à Saskatoon. (Groupe CNW/Agriculture et Agroalimentaire Canada)
S’adressant à des centaines de producteurs laitiers en personne et par diffusion en continu dans le reste du pays, l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, était à l’assemblée générale annuelle des Producteurs laitiers du Canada (PLC) aujourd’hui, où elle a annoncé l’octroi d’une contribution de 11,4 millions de dollars à la grappe de recherche laitière, qui est dirigée par les PLC. Si l’on tient compte de la contribution de l’industrie, l’investissement total dans cette grappe s’élève à 16,5 millions de dollars.
La grappe de recherche laitière vise à renforcer la confiance du public, à promouvoir l’innovation et à stimuler la croissance économique de l’industrie laitière canadienne. Elle appuiera la recherche de pointe dans les domaines de la génétique des bovins laitiers, de la santé et du bien-être des animaux, de l’automatisation de la production laitière, de la sélection des plantes fourragères, de la salubrité et de la qualité du lait et de la durabilité de l’environnement.
La grappe appuiera aussi l’élaboration de pratiques et d’outils de gestion pour réduire les pertes économiques à la ferme causées par les maladies limitant la production. Cet investissement permettra à l’industrie de mieux comprendre l’incidence des microorganismes sur la composition et la qualité du lait et des produits laitiers et d’examiner d’autres outils et pratiques pour remplacer l’utilisation d’antimicrobiens.
La ministre Bibeau a réitéré l’engagement ferme du gouvernement du Canada à l’égard du système de gestion de l’offre pour les générations à venir. Après la ratification de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste et de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne, le gouvernement a annoncé dans le Budget de 2019 une aide maximale de 3,9 milliards de dollars pour les producteurs canadiens des industries sous gestion de l’offre. Cette somme comprend un montant maximal de 2,4 milliards de dollars pour soutenir le revenu des producteurs, ainsi qu’un montant maximal de 1,5 milliards de dollars pour protéger les producteurs contre toute baisse de la valeur des quotas. Le gouvernement travaille activement avec les groupes de travail des industries pour mettre au point les mécanismes d’attribution afin que ceux-ci répondent aux besoins des producteurs.
Dans le Budget de 2019, le gouvernement s’est également engagé à travailler avec l’industrie afin d’atténuer les répercussions sur l’industrie de la transformation, ainsi que les effets possibles du nouvel ALÉNA à plus long terme.
« L’industrie laitière canadienne génère beaucoup d’emplois et stimule la croissance économique, en particulier dans nos collectivités rurales. Cet investissement l’aidera à demeurer à la fine pointe de la recherche. Nous continuons de travailler en étroite collaboration avec l’industrie pour veiller à ce que le secteur agricole canadien demeure solide, stable et concurrentiel à long terme. »
– L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire
Les faits en bref
• L’industrie laitière est la deuxième plus grande industrie du secteur agricole au Canada. Elle emploie 41 000 personnes dans les exploitations agricoles et les établissements de transformation.
• Les Producteurs laitiers du Canada , une organisation sans but lucratif, s’efforcent de créer des conditions stables pour l’industrie laitière canadienne. Ils visent à maintenir la viabilité des exploitations laitières canadiennes et à promouvoir les produits laitiers et leurs bienfaits pour la santé.
• Le Partenariat canadien pour l’agriculture est un investissement quinquennal de trois milliards de dollars des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour renforcer le secteur agricole et agroalimentaire. Le Partenariat comprend des programmes et des activités visant à rendre le secteur plus compétitif grâce à la recherche, à la science et à l’innovation.
• Cette grappe de recherche est financée au moyen du programme Agri-science, une initiative quinquennale de 338 millions de dollars qui vise à appuyer les découvertes de pointe, les sciences appliquées et l’innovation axées sur les priorités de l’industrie en matière de recherche.