Aucune conclusion d’abus de position dominante
Le Bureau de la concurrence a annoncé aujourd’hui avoir mis fin à son enquête concernant des allégations d’abus de position dominante par Loblaw. Le Bureau a analysé l’impact sur la concurrence de politiques imposées par Loblaw à l’encontre de ses fournisseurs. À la suite d’un examen complet de la preuve, le Bureau a conclu qu’aucune action supplémentaire n’est justifiée en vertu des dispositions civiles de la Loi sur la concurrence. Au cours de son enquête, le Bureau a obtenu des renseignements de nombreux fournisseurs, d’un groupe diversifié de détaillants, dont Loblaw, et d’associations de l’industrie. Le Bureau a également collaboré avec des autorités de la concurrence étrangères. En vertu de ses politiques, Loblaw demandait compensation de la part de ses fournisseurs lorsque sa profitabilité diminuait en raison de l’activité concurrentielle d’autres détaillants, par exemple lorsque ceux-ci vendaient des produits à un prix inférieur. Loblaw a cessé l’application de plusieurs de ces politiques en janvier 2016, durant l’enquête du Bureau. Bien qu’un certain nombre de fournisseurs aient laissé entendre que ces politiques avaient influencé leurs rapports avec les autres détaillants, ces allégations n’ont pas été suffisamment étayées par l’ensemble de la preuve. Si le Bureau reçoit des renseignements supplémentaires permettant de conclure que des politiques contreviennent à la loi, il n’hésitera pas à intervenir. Le Bureau a publié des orientations au sujet d’enjeux pertinents ayant trait au droit de la concurrence observés dans le secteur de l’épicerie. Ces orientations, de même que les détails de l’enquête du Bureau, sont disponibles dans un énoncé de position exhaustif sur son site Web. Les faits en bref
Citation « Le Bureau a recueilli les faits lui permettant de développer une compréhension approfondie des enjeux complexes dans le secteur de l’épicerie, et nous avons respecté notre engagement à mener un examen complet. La ligne entre la négociation serrée et des agissements anticoncurrentiels est mince, et les entreprises doivent s’assurer de ne pas la franchir. L’énoncé de position que nous avons publié aujourd’hui au sujet de l’enquête civile fournit des orientations à l’intention du secteur de l’épicerie afin de continuer de respecter la loi canadienne sur la concurrence. » John Pecman Liens connexes Liens connexes www.bureaudelaconcurrence.gc.ca Le Bureau de la concurrence, en tant qu’organisme d’application de la loi indépendant, veille à ce que les entreprises et consommateurs canadiens prospèrent dans un marché concurrentiel et innovateur. |