La dernière étape pour conclure un nouvel Accord fédéral-provincial sur le poulet (AFP) a été franchie au début de cette semaine. Le 31 octobre, le Conseil des produits agricoles du Canada a déterminé que l’approbation du gouverneur en conseil n’est pas exigée pour le nouvel AFP.
Cela met un terme à plus de huit ans de discussions et de négociations pour aboutir à une nouvelle méthode d’allocation qui est non seulement appuyée par tous les signataires fédéraux et provinciaux, mais elle remplit également les exigences de la Loi sur les offices des produits agricoles concernant les Producteurs de poulet du Canada (PPC) à l’effet de tenir compte de l’avantage comparatif lorsque vient le moment d’établir l’allocation de la croissance de la production.
Le nouvel AFP apporte plus de certitude à tous les intervenants de l’industrie. « Avec cet accord, nous avons les moyens dont nous avons besoin pour croître, se développer et prospérer » a ajouté Benoît Fontaine, président des Producteurs de poulet du Canada. « Cet AFP marque l’engagement total de notre industrie à l’égard d’un système de gestion de l’offre pour le poulet dynamique et toujours en pleine évolution. »
Avec le nouvel AFP en main, aujourd’hui, l’industrie du poulet du Canada a accueilli les Alberta Chicken Producers à nouveau dans l’accord, réunissant ainsi à nouveau toutes les provinces dans le cadre du système.
L’Alberta s’était retirée de l’AFP en 2013, mais a continué à travailler au sein des PPC sur la modernisation du système d’allocation, et ce, afin que les Canadiens d’un océan à l’autre continuent de profiter d’une offre constante de poulet frais de qualité supérieure élevé au Canada.
« L’importance que nous accordons à répondre rapidement aux demandes en perpétuelle évolution des clients dans chaque province, et à relever tous les défis compte parmi les nombreuses raisons qui font de nous un cas de réussite canadienne, » a indiqué Benoît Fontaine, « Nous sommes ravis de voir toutes nos provinces de retour au conseil d’administration. »
Cela se produit au moment où la marque Élevé par un producteur canadien est de plus en plus recherchée sur le marché. Les consommateurs savent que lorsqu’ils achètent du poulet portant le logo Élevé par un producteur canadien, ils obtiennent du poulet élevé par des éleveurs qui se sont engagés à assurer l’excellence dans la salubrité des aliments, les soins aux animaux et le développement durable.
« L’accord renforce l’industrie canadienne du poulet et montre que nous pouvons travailler ensemble pour faire évoluer notre système de gestion de l’offre dans l’intérêt de tous, » a indiqué Michael Laliberté, directeur exécutif.
La gestion de l’offre est une réponse particulièrement canadienne à la volatilité du marché dans un marché de produits périssables. La demande des consommateurs est rarement statique. Elle évolue en raison des mutations démographiques, de l’immigration en provenance de pays ayant des préférences différentes en matière d’aliments, ainsi que des nouvelles connaissances scientifiques liées à la santé humaine et à la nutrition.
Ce dernier AFP est primordial pour la stratégie de croissance continue de l’industrie canadienne du poulet. La participation et le soutien actifs des gouvernements fédéral et provinciaux renforcent la position commerciale du pays à l’échelle internationale, soutenant le droit du Canada de recourir aux systèmes de commercialisation de son choix.
Les Producteurs de poulet du Canada représentent les 2 800 producteurs de poulet d’un bout à l’autre du pays et veillent à ce que le poulet qui est servi aux Canadiens soit sécuritaire et délicieux, et élevé selon les normes les plus strictes : les vôtres.
|