C’est ce que révèle une étude mondiale sur l’industrie agroalimentaire dévoilée par la société Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT). Les résultats de cette étude sur l’industrie mondiale des aliments et des boissons en transition ont été présentés dans le cadre du déjeuner-conférence organisé en collaboration avec le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC), le 28 février.
L’un des nombreux constats soulevés est le poids de la récession sur l’industrie des aliments et des boissons. « Bien que moins touché par la récession que d’autres régions du monde, le Québec doit demeurer prudent, a souligné Jean-Pierre Haché, directeur principal et spécialiste en agroalimentaire chez RCGT. Les industriels devront apprendre à tirer profit des tendances de consommation, comme le développement durable ou l’achat local, et cibler des groupes spécifiques afin de faire croître leurs bénéfices. »
Par son leadership en matière d’énergie à faibles émissions de CO2, le Québec aurait donc tout intérêt à se tourner vers des solutions durables et plusieurs entreprises québécoises dans l’agroalimentaire songent à recourir à l’empreinte carbone comme outil marketing », a ajouté M. Haché.
Alors que nombre d’entreprises canadiennes envisagent l’exportation pour renflouer leurs stratégies d’affaires, au Québec c’est une tendance d’achat local qui s’installe. « On observe un regain d’intérêt significatif de la part de l’industrie et des consommateurs à l’égard des produits locaux. Par exemple, Walmart implante de nouveaux entrepôts et une nouvelle logistique afin d’être en mesure d’acheter localement et de desservir adéquatement l’ensemble de ses magasins » a conclu le directeur.